On vous explique | L’atomiseur
INTRODUCTION
L’atomiseur est l’une des deux pièces principales qui composent une cigarette électronique. Il s’agit d’un réservoir qu’il faut remplir de eliquide. Il fait contact avec la batterie et contient en son centre une pièce appelée la résistance. Cette dernière va s’imprégner du eliquide, le chauffer puis le vaporiser et ainsi émettre de la vapeur.
C’est la pièce maîtresse de la ecigarette car c’est elle qui apporte toutes les sensations au vapoteur, de l’appréciation des saveurs à la production de vapeur. L’atomiseur est donc un élément qu’il convient de choisir avec soin puisqu’il influera directement sur le type de vape et le sevrage tabagique du futur vapoteur !
LES COMPOSANTS D’UN ATOMISEUR
Un atomiseur pour cigarette électronique se compose communément des éléments suivants, de haut en bas :
• Un drip tip
Ce terme anglais signifiant « goutte » (« drip ») et « extrémité » (« tip ») désigne l’embout buccal qui permet l’inhalation de la vapeur. Dans la plupart des cas, les drip tips sont interchangeables, ils pourront donc être détachés de l’atomiseur et remplacés au besoin. Insignifiant au premier abord, le drip tip est loin d’être un accessoire futile et peut totalement jouer sur la sensation de vape. Plus son diamètre est large et plus il laissera passer de la vapeur en bouche, par exemple. Plus l’embout est alongé et plus il permettra le refroidissement de la vapeur. Il existe même des drip tips plus perfectionnées dotés de petites ailettes à l’intérieur. Ceux-ci permettent de retenir les gouttes de condensation pour éviter les remontées de eliquide en bouche. Les matériaux utilisés dans leur fabrication ont également une incidence sur la manière de vapoter. Le plastique, l’acier inoxydable et l’aluminium auront tendance à chauffer car ce sont des éléments thermo conducteurs. A l’inverse le delrin, la résine, l’ultem ou encore le téflon possèdent une meilleure isolation thermique, évitant ainsi la surchauffe au contact des lèvres.
• Un réservoir (« tank » en anglais)
C’est le compartiment de l’atomiseur, destiné à être rempli de eliquide. Il se compose soit de plastique, soit de pyrex, qui est un verre résistant aux chocs. Sa contenance se mesure en millilitres (ml) et varie selon les modèles. De façon générale, la capacité d’un atomiseur se situe entre 1 et 6 ml et sera à adapter en fonction de la consommation du vapoteur. Sur les atomiseurs intégralement démontables, le tank peut être remplacé. Dans le cas contraire, le vapoteur pourra se munir d’une bague en silicone protectrice pour protéger l’atomiseur de la casse.
• Une cheminée
C’est le tube central au réservoir reliant la résistance à l’embout buccal et qui permet d’amener la vapeur en bouche.
• Une résistance (« coil» en anglais)
Autrement appelée mèche, bougie ou encore filtre, la résistance désigne la pièce qui absorbe, chauffe puis vaporise le eliquide. Elle se situe au cœur de l’atomiseur et diffuse la vapeur dans la cheminée jusqu’à l’embout buccal. Elle se compose traditionnellement d’une petite bobine de fil en métal (communément résistif) entourée d’une mèche en coton. Sa durée de vie est limitée puisqu’elle devra être remplacée en moyenne toutes les 2 à 3 semaines. C’est la pièce la plus importante de l’atomiseur car c’est elle qui apporte le plus de sensations au vapoteur !
• Un air-flow (littéralement « flux d’air » en anglais)
Il s’agit d’un système d’aération visant à créer un appel d’air pour permettre l’inhalation de la vapeur. Sans cette arrivée d’air il ne serait pas possible d’aspirer sur une ecigarette, et donc de vapoter. L’air-flow sert également à oxygéner la résistance en faisant circuler de l’air dans le dispositif pour éviter la surchauffe. Il est très souvent réglable et se présente dans ce cas sous la forme d’une bague amovible située sur le haut ou le bas de l’atomiseur, au plus proche de la résistance. Il permet au vapoteur de jouer sur la densité de vapeur et le tirage de l’atomiseur : plus l’air-flow est ouvert et plus le tirage sera aérien, plus il est refermé et plus le tirage sera serré. En plus d’assurer le bon fonctionnement de l’appareil, l’air-flow influera donc directement sur la sensation de vape.
• Un connecteur
C’est le pas de vis de l’atomiseur, rattaché à la batterie via un filetage de type 510. Cette base assure simplement la connexion entre la batterie et la résistance. Elle peut aussi être équipée d’un air-flow comme nous l’avons expliqué précédemment.
LE FONCTIONNEMENT
• L’ensemble
Le pas de vis de l’atomiseur fait contact avec d’un côté la batterie de la e cigarette et de l’autre la résistance. La mèche de celle-ci absorbe par capillarité le e liquide contenu dans le réservoir. La pression sur le bouton d’activation (switch) de la batterie provoque la chauffe de la bobine en fil métallique, le e liquide est ainsi vaporisé et remonte la cheminée jusqu’à l’embout buccal.
• La résistance
Tous les atomiseurs possèdent leurs propres résistances adaptées. Bien que certaines compatibilités puissent exister, les résistances sont dans la majorité des cas propriétaires et ne fonctionnent qu’avec un modèle d’atomiseur bien spécifique.
La durée de vie moyenne d’une résistance est de 2 à 3 semaines et varie selon un certain nombre de facteurs, dont l’utilisation du vapoteur. A force de chauffes successives et répétées dans le temps, la bobine en fil métallique finit par carboniser et noircir la mèche. Ce qui empêche au fur et à mesure le bon fonctionnement de la résistance, à savoir la production de vapeur et le transport des saveurs. Le vapoteur inhale donc à terme un désagréable goût de cramé et constate une faiblesse au niveau du tirage.
Une résistance se mesure en ohm (symbole Ω) et sa valeur (nommée « impédance ») influera sur les paramètres suivants :
- La densité de vapeur (faible à importante) ;
- La vitesse à laquelle la vapeur est générée (douce à rapide) ;
- La chaleur dégagée par la résistance (tiède à chaude) ;
- Le hit, cette sensation rappeuse en gorge due à la nicotine (faible à élevé) ;
- Le tirage (serré ou aérien) ;
- L’inhalation (directe ou indirecte) ;
- Le rendu des saveurs (moyen à optimal).
À noter que l’impédance seule ne suffit pas à influer sur ces critères, il y a d’autres paramètres à prendre en considération comme les matériaux de la résistance, le type de eliquide et l’utilisation de la batterie. Bien qu’elle joue un rôle primordial, ce n’est pas la résistance seule qui fait toute la ecigarette !
Généralement un atomiseur proposera 2 à 6 valeurs de résistance pour ne pas limiter le vapoteur et lui permettre de choisir le type de vape souhaité.
Nous vous recommandons vivement la lecture de notre article sur la résistance afin d’en savoir plus. Le sujet est si vaste que nous lui avons dédié un chapitre entier… On vous explique : LA RÉSISTANCE !!
LES FAMILLES D’ATOMISEURS ET LES MODES DE VAPE
Comme évoqué en introduction, le type d’atomiseur influera directement sur le type de vape. Pour synthétiser, il existe 3 grandes familles d’atomiseurs pour cigarette électronique :
• Les atos basiques | pour une vape douce en tirage serré
De forme classique allongée, ces petits atomiseurs s’adressent aux fumeurs modérés ou occasionnels. Ils proposent des valeurs de résistances élevées (autour de 1.5 ohm), bien adaptées à une vape en tirage serré. L’inhalation est indirecte, plutôt douce mais le grammage en nicotine peut contrebalancer. C’est le style de vape qui se rapproche le plus de la sensation de fumer, elle sera donc à privilégiez dans un premier temps pour les fumeurs.
Exemple : Le GS Basal de chez Eleaf / Le Q16 PRO de chez JustFog / Le Nautilus de chez Aspire…
• Les atos puissants | pour une vape puissante en tirage aérien
Ces atos utilisent des résistances ayant des valeurs basses, dites en « sub ohm » (c’est-à-dire d’impédance inférieure ou égale à 1 ohm). Ils sont conçus pour générer une production de vapeur très importante et axés sur le rendu des saveurs. Ces atos puissants offrent un tirage aérien bien adapté à de l’inhalation directe, c’est à dire le fait d’aspirer la vapeur directement jusqu’aux poumons. Une forte densité de vapeur implique en outre une consommation plus importante en eliquide et en batterie.
On distingue entre autre dans cette catégorie les atomiseurs hybrides, les atomiseurs reconstructibles et les drippers.
Le reconstructible est une pratique consistant en l’élaboration manuelle de résistance. Pour cela, le vapoteur devra se munir d’un panel d’outils (pince, ciseaux, fil résistif, coton…etc) nécessaires à la fabrication de résistance, ainsi que d’un atomiseur compatible avec cet usage. Un atomiseur reconstructible désigne ainsi un ato équipé d’un plateau de montage destiné à accueillir une ou plusieurs coil(s). Un atomiseur hybride pourra quant à lui s’utiliser aussi bien en reconstructible qu’avec des résistances pré fabriquées.
Enfin, un dripper est un atomiseur exclusif au reconstructible qui traditionnellement est dépourvu de tank, soit de réservoir. On le désigne aussi par l’acronyme RDA, pour Rebuildable (reconstructible) Dripper Atomiseur. Avec ce système, le vapoteur devra très régulièrement imbiber de eliquide la mèche de la résistance pour éviter le dry hit (goût de brûlé). C’est d’ailleurs de ce fait que provient le terme « dripper », une extention du mot « drip » signifiant « goutte ». Ce dispositif complexe a l’avantage de prodiguer au vapoteur une très forte densité de vapeur ainsi qu’un rendu des saveurs inégalables. Dans la famille des drippers, on trouve une sous catégorie, celle des RDTA (signifiant « Rebuildable Dripping Tank Atomiseur »). Ces derniers font exception à la règle puisqu’ils munis de tank. Chez les RDTA, le réservoir est placé sous le plateau de montage pour alimenter en permanence la résistance.
Exemple : Le Melo 4 de chez Eleaf / Le Serpent RDTA de chez Wotofo / Le Goblin Mini V3 de chez Youde. / Le Zeus de chez Geekvape..
• Les atos polyvalents | pour varier les modes de vape
Ces atos s’adressent au plus grand nombre du fait de leur large éventail de résistances. Ils permettent de varier le type de vape et peuvent par conséquent s’utiliser de diverses manières : en inhalation directe ou indirecte, pour le rendu des saveurs, pour une bonne densité de vapeur…
Ils proposent également un mode de vape plus intermédiaire avec des valeurs de résistance ni élevées, ni basses mais gravitant entre les deux. Une sorte de compromis entre le tirage serré d’une vape douce et la production de vapeur d’une vape puissante. Une bonne façon de conserver le hit tout en évitant la sensation de chauffe, pour les vapoteurs que cela dérangerait. Cet état intermédiaire permet également de transitionner plus facilement d’un style de vape à l’autre et ainsi réduire son taux de nicotine progressivement.
Exemple : Le Cubis Pro de chez Joyetech / Le Toptank Nano de chez Kangertech / Le Zénith Pro de chez Innokin…
L’ENTRETIEN D’UN ATOMISEUR
Un atomiseur s’entretient un minimum si vous voulez l’utiliser dans de bonnes conditions. Outre le fait de devoir changer la résistance, il y a quelques gestes à adopter et pas seulement par mesure d’hygiène, mais aussi pour le bon fonctionnement de votre appareil.
• Les bases d’un entretien réussi
Toutes les pièces qui composent un atomiseur peuvent et doivent être nettoyées régulièrement. L’embout buccal du réservoir ne doit pas être encrassé, et pas seulement pour empêcher la prolifération de bactéries. Il faut que la vapeur puisse s’en échapper et se diffuser correctement. Il en va de même pour la cheminée ainsi que le système d’air-flow, rien ne doit être obstrué. Ne négligez pas non plus le pas de vis de l’atomiseur, directement au contact de la batterie. Avec le temps, de micros bavures de eliquide et de petites poussières peuvent s’accumuler, il est donc indispensable de nettoyer cette partie là également.
N’hésitez pas à vous équiper d’un étui de rangement pour ecigarette, en plus d’être pratique cela protègera votre matériel des chocs et des salissures. Vous pouvez également doter votre atomiseur d’une bague en silicone protectrice pour éviter toute casse éventuelle.
Enfin, soyez toujours précautionneux avec votre ecigarette : il est inutile de s’acharner, ne forcez pas dessus et ne serrez pas trop les différents pas de vis. A moins d’un défaut de fabrication, les choses devraient se dérouler parfaitement !
• Comment nettoyer son atomiseur ?
Pour nettoyer votre atomiseur, commencez par le détacher de la batterie de votre ecigarette. Démontez-le intégralement si cela est possible et passez toutes les pièces détachées sous de l’eau chaude, à l’exception de la résistance. Utilisez du savon ou du liquide vaisselle si besoin, cela sera plus efficace notamment pour vous débarrasser d’une odeur de brûlé un peu tenace. Aidez vous d’un petit goupillon ou d’une brosse à dent propre pour détacher les petites salissures. Laissez bien sécher l’ensemble avant de remonter totalement votre atomiseur et de l’utiliser à nouveau.
NB : Une résistance ne se nettoie pas avec de l’eau et du savon (ou tout autre produit) ! Vous pouvez seulement en absorber le surplus avec un mouchoir en papier. Si vous souhaitez changer de eliquide, les saveurs se mélangeront dans la résistance mais le goût s’estompera progressivement. Dans le cas où cela vous dérangerait, il vous faudra changer de résistance.
Bonjour, j ai pu découvrir avec émerveillement de la haute couture dans les e-liquides.
arrivée de la gamme dans mon shop préféré.
c’est extraordianire de complexité tout en gardant une finesse incroyable. des juices digne d’un créateur étoilé.
je suis fier que ce liquide soit français.
bravo pour votre travail
Bonjour Sébastien, un grand merci à vous ! Nous sommes ravis que notre gamme fasse votre bonheur ! Nous vous souhaitons une excellente Vape et vous disons à bientôt !
L’Equipe Claude HENAUX Paris.