On vous explique | la résistance
INTRODUCTION
La résistance est une petite pièce située au cœur de l’atomiseur. Elle se trouve à la base du réservoir et fait la connexion avec la batterie de la cigarette électronique. C’est la pièce la plus importante de tout le dispositif car c’est elle qui procure toutes les sensations au vapoteur !
Une résistance se compose traditionnellement d’une petite bobine métallique et d’une mèche, généralement en coton. La mèche s’imprègne du eliquide contenu dans le réservoir par capillarité et la bobine chauffe, transformant le eliquide en vapeur. Cette dernière est ensuite évacuée par la cheminée de l’atomiseur puis inhalée par le vapoteur à l’aide du drip tip (embout buccal).
De part sa fonction, la résistance est soumise à de nombreuses chauffes successives et répétées dans le temps. Sa durée de vie est donc limitée et dépendra directement de la fréquence d’utilisation du vapoteur. A titre indicatif, la résistance d’un atomiseur utilisé quotidiennement dans des conditions normales d’utilisation se remplace en moyenne toutes les 2 à 3 semaines.
Les résistances sont dans la majorité des cas propriétaires de leur atomiseur, même s’il existe quelques concordances. Le vapoteur devra donc se fournir en prenant en compte à la fois le fabricant et le modèle d’atomiseur. Le choix de résistance pour un même atomiseur peut être multiple ou non, il est cependant plus intéressant d’opter pour un modèle dont les possibilités sont larges.
LES COMPOSANTS D’UNE RÉSISTANCE | LA BOBINE
On utilise pour la bobine (ou « coil » en anglais) de la résistance divers matériaux de fils dits « résistifs » et « non résistifs » ayant chacun leurs caractéristiques. Celle-ci peut être placée soit verticalement (« vertical coil ») soit horizontalement (« horizontal coil ») par rapport à la base de l’atomiseur.
Les fils résistifs ont la particularité d’opposer une résistance au passage du courant électrique, ce qui a pour effet un dégagement de chaleur de la bobine. À l’inverse, les fils non résistifs n’opposeront pas ou très peu de résistance au passage du courant. Ces derniers s’utilisent pour la plupart en mode contrôle de température (CT) sur les box électroniques, une tendance quelque peu oubliée de nos jours.
Voici la liste des matériaux les plus communément utilisés dans l’élaboration de coils pour atomiseurs de cigarettes électroniques :
• Le kanthal
C’est un des matériaux les plus largement employés du fait de sa très bonne stabilité physico-chimique. Il s’agit d’un alliage de fer (Fe), de chrome (Cr) et d’aluminium (Al). Le fil est solide et la chauffe rapide, quasi immédiate : la vapeur est générée instantanément. Il existe deux types de kanthal : le A et le D. Il s’utilise en mode puissance (en watt – symbole W) et tension (en volt – symbole V) variables sur les mods électroniques.
• Le clapton (CL)
Au même titre que le kanthal, le clapton est un matériau stable chimiquement. Il se présente sous la forme d’un câble métallique épais entouré d’un fil beaucoup plus fin. Celui-ci se compose d’un alliage de divers métaux comme le kanthal, le nichrome et l’acier inoxydable. Le terme « clapton » est issu du célèbre guitariste Eric Clapton, car ce câble rappelle la façon dont sont agencées les cordes des guitares. Le clapton supporte mieux les plages de puissance (W) élevées, sa longévité est donc supérieure à celle du kanthal à puissance égale. Il possède un meilleur rendement des saveurs car sa forme élaborée lui permet de mieux capturer les gouttelettes du eliquide. La chauffe est en revanche un peu moins rapide, on peut donc observer une petite latence au moment de l’inhalation. L’épaisseur du clapton augmente l’intensité de la chauffe par rapport à un fil classique, il consommera donc davantage d’énergie électrique.
• L’acier inoxydable de type 316L (SS en anglais pour « stainless steel »)
À l’instar du kanthal et du clapton, l’acier inoxydable est utilisé pour sa bonne stabilité physico-chimique. Il se compose principalement de carbone (C), de manganèse (Mg) et de silice. Ce matériau à la particularité de chauffer très vite et de pouvoir s’utiliser et en mode puissance et tension variables (VW) et en contrôle de température (TC SS).
• La mesh
Il s’agit d’un fin papier de tissu métallique en acier inoxydable de type 316L. Ici la mesh ne se présente pas sous la forme d’une bobine, comme c’est le cas traditionnellement pour les résistances, mais sous la forme d’un petit grillage cylindrique. C’est un matériau robuste ayant une très bonne capillarité et qui à l’avantage de ne pas brûler. Remise au goût du jour depuis 2018, la mesh est loin d’être une nouveauté dans l’univers de la vape et servait d’antan à l’élaboration de montages en reconstructible, une pratique consistant en la fabrication manuelle de résistance.
Il existe d’autres matériaux tels que le titane (Ti), le nickel (Ni), ou encore la céramique. Ils restent cependant moins répandus.
LES COMPOSANTS D’UNE RÉSISTANCE | LA MèCHE
Le mot « mèche » est un terme souvent employé pour désigner la résistance dans son ensemble, mais il s’agit seulement d’un élément en particulier : la fibre capillaire. On la retrouve soit au cœur de la bobine, soit enroulée tout autour. Son rôle est double : elle permet d’une part d’absorber le eliquide contenu dans l’atomiseur, pour que la bobine puisse transformer le produit en vapeur. D’autre part, elle sert de filtre étanche en retenant le eliquide dans le réservoir.
On utilise les matériaux suivants pour la mèche de la résistance :
• Le coton
C’est le matériau ayant le meilleur rendu au niveau des saveurs et c’est pour cette raison qu’il est le plus communément utilisé. Sa capillarité est relativement moyenne, il faudra donc s’assurer d’un bon amorçage pour que le eliquide pénètre bien au cœur de la résistance. C’est un incontournable des montages en reconstructible : bien qu’assez filandreux, il reste simple à utiliser.
• La fibre de cellulose
Il s’agit d’une bonne alternative au coton. Son rendu saveur est proche, mais non égalable. Sa capillarité est en revanche meilleure et elle est plus facile à manipuler en reconstructible.
• La fibre de silice
Très utilisée pour les mèches de première génération, elle prend l’apparence d’une fine cordelette tressée ou torsadée. Elle a la particularité de ne pas brûler et peut donc s’utiliser durant un long laps de temps. Son rendu saveur est assez médiocre et c’est pour cela que l’on n’utilise plus ce matériau de nos jours, au profit du coton.
• La mesh
Ce fin tissu métallique s’utilisait à l’époque en reconstructible pour remplacer les mèches standards. Le vapoteur venait découper un morceau de mesh puis l’enroulait sur lui même pour former une petite tige cylindrique. La tige se plaçait au centre de la bobine en fil résistif et permettait de très bien absorber le eliquide sans en altérer les saveurs. Ce type de montage se nomme « Genesis », en référence à l’un des tous premiers atomiseur du marché. Ces montages furent quelque peu délaissés au fil du temps car fort complexes à réaliser. La chauffe d’une résistance doit s’effectuer de façon linéaire pour éviter le point chaud, c’est à dire une concentration de chaleur au même endroit de la bobine. Si le montage est mal effectué, le câble cède sous l’effet de la chaleur et la résistance est inutilisable, c’était là toute la difficulté de la chose !
L’IMPéDANCE DE LA RéSISTANCE
• Qu’est ce que l’impédance ?
Une résistance pour atomiseur de cigarette électronique se mesure en ohm (symbole Ω). On appelle cette valeur l’impédance, de l’anglais « to impede » qui signifie « retenir » ou « faire obstacle », lui même dérivé du mot latin « impedire » qui veut dire « entraver ».
Les résistances utilisées dans la vape ont des impédances oscillant entre 0.15 et 2.2 ohm. Une résistance dite en « sub ohm » est une résistance dont la valeur est inférieure ou égale à 1 ohm. Une résistance en « URL » (signifiant « ultra low resistance ») est une résistance dont la valeur est inférieure ou égale à 0.5 ohm.
L’impédance est une donnée indiquée à même la résistance et définie par le fabricant, qui dans la majorité des cas proposera 2 à 6 valeurs de résistances pour un même atomiseur.
Voici les paramètres sur lesquels l’impédance d’une résistance influera :
- La densité de vapeur (faible à importante) ;
- La vitesse (ou le débit) à laquelle la vapeur est générée (lente à rapide) ;
- La chaleur dégagée par la résistance (tiède à chaude) ;
- Le hit, cette sensation rappeuse en gorge due à la nicotine (faible à élevé) ;
- Le tirage (serré ou aérien) ;
- L’inhalation (directe ou indirecte) ;
- Le rendu des saveurs (moyen à optimal).
• Comprendre l’impédance de la résistance
L’impédance d’une résistance se mesure en fonction des caractéristiques de la bobine métallique : le type de matériau utilisé, l’épaisseur du câble, le diamètre ainsi que le nombre de tours (spires) de la bobine. Il existe d’ailleurs sur internet des calculateurs de coils pour les vapoteurs créant leurs montages en reconstructible.
Voici ce qu’il se passe concrètement dans une ecigarette : en réponse au passage du courant électrique fourni par l’accumulateur de la batterie, la résistance va dissiper de l’énergie sous forme de chaleur. Le eliquide pourra ainsi passer d’un état liquide à un état gazeux en étant vaporisé à 60°C au cœur de l’atomiseur.
Plus l’impédance de la bobine est faible, moins celle-ci opposera de résistance au passage de l’intensité électrique, et plus le dégagement de chaleur sera important. Ainsi, une résistance de faible valeur produira plus de vapeur, ce qui consommera davantage de eliquide. Le débit sera plus important, le hit accru si le eliquide est nicotiné et la résistance épuisera plus rapidement la charge de la batterie. C’est le même procédé mais à l’envers pour les résistances à impédance élevée. Pour résumer, plus l’impédance est faible (proche de zéro) et plus :
- La densité de vapeur est importante ;
- La vitesse (ou le débit) à laquelle la vapeur est générée est importante ;
- La chaleur dégagée par la résistance est importante ;
- Le hit est prononcé ;
- Le tirage est aérien ;
- L’inhalation est indirecte ;
- Le rendu des saveurs diminue car les arômes sont chauffés, et donc dénaturés (ce que certains vapoteurs apprécient par ailleurs !).
Les résistances jouent donc un rôle primordial car elles permettent de varier les modes de vape. Celles en sub ohm et particulièrement les URL permettent de générer une vape puissante proche de celle des narguilés. Elles nécessitent toutefois l’usage d’une batterie ayant une capacité de puissance maximale ainsi qu’une autonomie élevées. À l’inverse, les résistances supérieures ou égales à 1.5 ohm sont conçues pour une inhalation plus en douceur, proche de la sensation d’une vraie cigarette. Les valeurs gravitant autour de 1 ohm correspondent quant à elles à un état de vape intermédiaire, un entre deux intéressant permettant en quelque sorte de combiner les avantages des deux sans les inconvénients.
DURéE DE VIE DE LA RéSISTANCE
Une résistance pour cigarette électronique se remplace en moyenne toutes les 2 à 3 semaines. Sa durée de vie dépendra essentiellement de la fréquence d’utilisation du vapoteur : plus la bobine chauffe, plus le fil métallique s’use et moins la résistance est performante.
Cela étant dit, le vapoteur seul n’est pas entièrement responsable de la longévité de sa résistance. Voici les autres facteurs qui influent sur la durée de vie d’une résistance :
• La valeur en ohm (Ω) de la résistance
Les résistances de faible impédance auront tendance à se consumer plus rapidement, du fait de leur important dégagement de chaleur. Le fil résistif qui compose la résistance se dégrade progressivement et finit par émettre un goût de brûlé caractéristique. Le eliquide quant à lui s’épaissit autour de la résistance, ce qui altère la bonne diffusion de la vapeur.
• Les matériaux de la résistance
Comme expliqué précédemment, certains matériaux ont une meilleure longévité que d’autres, que cela soit pour la bobine ou pour la fibre organique.
• La tension en volt (V) ou la puissance en watt (W) de la batterie
Plus la tension que vous soumettrez à votre résistance sera élevée, plus la puissance émise de la batterie sera élevée et plus celle-ci dissipera d’énergie et donc de chaleur. Cela rejoint notre premier point.
• La composition du eliquide
Un eliquide se compose de propylène glycol (PG), de glycérine végétale (VG), d’arômes et /ou de nicotine. Plus celui-ci est dosé en VG, plus sa viscosité est importante. Cette base aura tendance à s’épaissir au contact de la chaleur, ce qui à terme encrasse et obstrue le filament de la résistance. Les arômes sucrés présents dans la composition sont également responsables de la détérioration rapide des résistances.
QUAND CHANGER UNE RéSISTANCE
Pour les vapeurs quotidiens, un changement de résistance s’opère toutes les 2 à 3 semaines en moyenne. Même dans le cas où vous n’utiliseriez que très peu votre cigarette électronique, il faudra tout de même changer cette petite pièce au minimum une fois par mois. Après quelques semaines ou mois d’abstinence, ce sera la première chose à faire après un bon nettoyage de l’atomiseur !
Voici les signes qui indiquent que la résistance est usagée :
• Un goût de brûlé qui ne s’estompe pas
A l’issue de 2 à 3 semaines d’utilisation quotidienne, la bobine et la mèche de la résistance auront surchauffé. Le vapoteur inhale donc à terme un goût de matière carbonisée. Le risque serait de ne pas réagir immédiatement et de s’habituer, ce qu’il ne faut bien entendu surtout pas faire. On peut d’ailleurs observer un noircissement des matériaux en inspectant la résistance de l’intérieur et constater que le coton n’est plus blanc comme neige.
• Une faiblesse au niveau du tirage
Le fil résistif d’une résistance en fin de vie ne sera plus en mesure de réagir à l’intensité du courant électrique qui le traverse. Les matériaux qui le composent auront perdu leurs propriétés, altérant progressivement la connexion avec la batterie. Ainsi et même avec un niveau de charge élevé, la ecigarette ne produira plus autant de vapeur qu’auparavant. Le tirage devient poussif comme si l’atomiseur était bouché de l‘intérieur, ce qui est d’ailleurs en partie le cas.
• Des fuites et/ou des bulles de eliquide
Une résistance usagée ne dissipe plus suffisamment de chaleur pour assurer la vaporisation du eliquide dans son entièreté. Ce surplus dans la résistance peut se faire sentir à l’apparition de bulles qui provoquent un bruit de « glouglou » au moment de l’inhalation. Aussi, ce qui n’est pas diffusé en vapeur reste à l’état liquide et s’écoule par toutes les voies possibles, à savoir le système d’air-flow et la cheminée qui remonte jusqu’à l’embout buccal. Il est donc tout à fait normal de constater des fuites et de recevoir de micros projections de eliquide en bouche en fin de vie de résistance, malgré l’inconfort que cela présente.
• Une qualité d’arômes perdue
Votre e-liquide n’est plus aussi savoureux qu’au début. La mèche est usée, incapable de renvoyer les notes subtiles de votre eliquide. C’est un point qui concerne davantage les vapeurs occasionnels : la résistance aura certes peu servi, elle n’aura donc pas brûlé mais la fibre aura stagné trop longtemps dans l’atomiseur pour garder en efficacité.
COMMENT CHANGER UNE RéSISTANCE | L’AMORçAGE
• Qu’est ce que l’amorçage ?
L’amorçage est une étape indispensable à ne pas négliger lors d’un changement de résistance. Elle consiste à préparer la résistance à la chauffe en s’assurant que la mèche soit bien imprégnée de eliquide. Si la résistance chauffe avec un coton sec ou mal hydraté, c’est le goût de brûlé assuré !
La vitesse d’amorçage dépend de 2 facteurs : la densité de la fibre (plus la mèche est dense et plus le eliquide pénètre difficilement) et la viscosité du eliquide (plus le taux de glycérine végétale est élevé, plus le produit est épais et plus il pénètre lentement).
Il existe 2 manières simples de procéder, selon le type d’atomiseur :
• Après avoir installé la résistance dans le réservoir
Après installation de votre nouvelle résistance, patientez environ 10 à15 minutes le temps que la mèche s’imprègne d’elle-même. Vous pouvez accélérer le processus en prenant quelques bouffées douces et prolongées sur votre atomiseur, sans pression sur le switch de la batterie. Cela permet au eliquide de pénétrer dans la fibre par capillarité, ce qui accélère le processus de bon amorçage de la résistance. Au bout de quelques secondes vous sentirez le parfum de votre eliquide en bouche, signe d’un amorçage réussi.
• Avant d’installer la résistance dans le réservoir
Cette façon d’amorcer concerne la plupart des résistances du marché. Elle consiste à insérer directement le eliquide dans la fibre capillaire. Pour cela, déposez de petites gouttelettes sur les parties où la mèche est visible. L’accès au coton se fait au niveau de petites ouvertures situées sur les côtés et/ou au centre de la résistance, au plus proche de la bobine. Nous vous recommandons un amorçage lent et progressif de votre résistance, pour plus de sûreté.
• En cas de mauvais départ
Voici nos recommandations en cas d’amorçage mal effectué, ce qui peut arriver à tout le monde (même aux experts…) :
• Si la mèche n’est pas assez imbibée
Si votre mèche est mal hydratée, vous sentirez soit un goût de chaleur âcre, soit un goût de cramé. Continuez donc à effectuer votre amorçage, de la façon dont vous voulez. Si le brûlé ne s’estompe pas malgré tous vos efforts, il faudra recommencer avec une nouvelle résistance. Car attention, vaper avec une mèche carbonisée serait nuisible à votre santé !
• Si la mèche est trop imbibée
Dans ce cas là, votre résistance est noyée de produit, vous recevrez donc de petites projections de eliquide en bouche au moment de l’inhalation. Pour arranger ça, soufflez doucement dans votre drip tip (embout buccal) pour évacuer le surplus au niveau du système d’air-flow. Pensez à mettre un mouchoir avant !
NOS CONSEILS EN SUB OHM
Voici quelques conseils pour l’utilisation de résistances en sub ohm (inférieures ou égales à 1 ohm) :
• Ne négligez pas l’amorçage
C’est une étape indispensable au bon fonctionnement de la résistance, qui représente le point de départ de chacune des bouffées que vous prendrez. La chauffe étant plus importante en sub ohm, assurez vous de très bien préparer votre mèche en l’imbibant suffisamment.
• Choisissez le bon eliquide
Adaptez votre taux de nicotine (exprimé en mg/ml) à la valeur de votre résistance. Plus l’impédance est faible, plus elle accroît le hit comme nous l’avons expliqué précédemment. Choisissez également le bon ratio PG/VG (propylène glycol et glycérine végétale). Le PG est un ingrédient asséchant, à l’inverse de la VG : il sera donc préférable d’opter pour un eliquide avec davantage de VG dans sa composition. Nous vous recommandons d’ailleurs un minimum de 50% pour les URL. La glycérine asséchera moins vos muqueuses du fait de sa grande viscosité, ce qui contrebalancera l’intensité de la chauffe.
• Utilisez une batterie adaptée
Ce point concerne tout particulièrement les résistances URL. Privilégiez avant tout l’autonomie (exprimée en milliampère heure – symbole mAh), si vous ne voulez pas que votre ecigarette se décharge trop vite. Optez ensuite pour une capacité de puissance maximale élevée : selon la loi d’ohm, plus l’impédance (Ω) diminue, plus la puissance (W) émise de la batterie augmente. Si votre mod (électronique ou mécanique) s’utilise avec un ou plusieurs accumulateur(s) amovible(s), il faudra impérativement et pour des raisons de sécurité choisir le CDC (courant de décharge continu) le plus adéquat.
Pour plus de détail concernant le CDC et comment le calculer, nous vous invitons à lire notre article dédié à l’accumulateur.
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