LE PETIT GUIDE | Comment choisir son atomiseur ?
Vous l’aurez constaté, il existe une très grande diversité d’atomiseurs sur le marché : c’est la loi de l’offre et de la demande ! Aujourd’hui, la ecigarette ne sert plus seulement à aider les fumeurs à se défaire de leur tabagisme : adeptes de cloud-chasing (« chasse aux nuages »), fins gourmets à la recherche de sensorialité… Sans oublier les fumeurs de narguilé et plus récemment de cannabis avec l’introduction du CBD sur le marché. La vape est une industrie qui se veut inclusive, chacun devrait donc pouvoir y trouver son compte !
Ainsi, le choix est vaste. Le marché dispose d’une myriade d’appareils plus ou moins sophistiqués et accessibles à tous les budgets. Certains atomiseurs sont des basiques, simples dans leur conception et leur utilisation. D’autres à l’inverse plus complexes, entièrement démontables et nécessitant un peu plus d’entretien ou de savoir-faire. Nous allons vous donner ici toutes les pistes pour faire le bon choix et comment l’appréhender. Avant de poursuivre, nous vous recommandons la lecture de notre article dédié à l’atomiseur pour plus de clarté : On vous explique : L’ATOMISEUR !
Pour s’équiper au mieux, le plus sage serait de se rendre dans une boutique spécialisée. Que cela soit pour le choix d’un atomiseur ou d’une batterie pour cigarette électronique, rien ne remplacera les conseils avisés de personnes passionnées et expertes dans le domaine. En effet, tout le monde est différent et un accompagnement personnalisé est vraiment nécessaire pour faire le bon choix !
Nous ajouterons qu’un suivi par un professionnel de santé (tabacologue / psychologue) peut s’avérer une aide précieuse dans votre lutte contre l’addiction au tabac.
APPRéHENDEZ LES CHOSES
• Définissez votre profil de fumeur
Quel fumeur êtes-vous ? C’est la question à laquelle il vous faudra essayer d’apporter une réponse, si ce n’est pas déjà fait. Cela vous aidera à vous orienter vers le type de set-up (ensemble atomiseur + batterie) le plus adéquat, celui qui saura combler vos attentes et besoins. Pour vous guider dans cette introspection, suivez ces quelques pistes de réflexion :
→ Que consommez-vous ?
Cigarette, cigare, cigarillo, tabac à mâcher, pipe ou encore narguilé… Il existe maintes façons de fumer et autant de niveaux de toxicité. Les cigarettes roulées sont par exemple bien plus néfastes pour la santé que les industrielles. En cause, une température de combustion plus importante, un papier plus épais et des feuilles de tabac mal tassées qui amènent le fumeur à constamment rallumer sa cigarette. Quant au filtre, il atténue la sensation de hit mais ne diminue en rien les quantités de nicotine et de goudrons absorbées. Nous rappelons aussi que la cigarette « light » n’existe pas, votre apport réel de nicotine ne dépend que de vous et de votre façon de fumer, mais en aucun cas de ce qu’il est mentionné sur le paquet.
→ Quelle est votre consommation ?
Depuis combien de temps fumez-vous et à quelle fréquence ? Votre consommation est-elle journalière, hebdomadaire ou mensuelle ? Quelle serait la moyenne du nombre de cigarettes que vous pourriez fumer dans ce laps de temps ? Quel serait votre apport maximal et dans quel contexte ? Nombreux sont les fumeurs à considérablement augmenter leur consommation au cours d’évènements en particulier, comme en soirée par exemple.
→ Pourquoi fumez-vous ?
La question peut faire sourire mais il n’en est rien. Comprendre la raison de votre affinité avec la cigarette ne pourra que vous aider à vous en défaire. Est-ce du au stress, pour calmer une anxiété, pour vous détendre ? Par pur plaisir ? Est-ce uniquement dans un contexte social ? Qu’aimez-vous dans le fait de fumer et pourquoi ? Est-ce pour le geste, le hit (grattement en gorge), la fumée que vous inhalez ?
→ Evaluez votre niveau d’addiction
Quelles sont les cigarettes dont vous pourriez facilement vous passer ? A l’inverse, quelles seraient celles difficiles à exclure et pourquoi ? A quel point serait-ce pénible pour vous de ne pas fumer le temps d’une journée ? Avez-vous des comportements étranges ou extrêmes vis-à-vis de ce produit (vous lever la nuit pour fumer, dissimuler des paquets de cigarettes un peu partout par peur de manquer… etc) ?
Plus vos années de tabagisme seront longues, plus il sera difficile d’en sortir. Mais contrairement à l’idée reçue, la quantité de cigarettes consommées n’est pas forcément corrélée au niveau d’addiction d’une personne. Beaucoup fument par habitude ou automatisme sans que cela n’induise une forte dépendance à la nicotine. Au final, ce n’est pas tant la quantité qui compte, mais plutôt le nombre des années que vous passerez à les consommer.
• Choisissez votre type de vape
Voici un petit tour d’horizon rapide des 3 types de vape permis par la ecigarette et leurs caractéristiques (nous précisons qu’il s’agit de généralités afin de simplifier notre propos).
→ Vape Serrée
Valeurs de résistance : Entre 1.2 et 1.8 ohm
Plage de puissance : Entre 6 et 20 W
Chauffe : Légère
Inhalation : Indirecte (MTL)
Tirage : Serré
Quantité de vapeur : Légère à modérée
Respect des saveurs : Optimal
C’est la vape la plus adaptée au fumeur qui débute, quelque soit sa consommation et en particulier si elle est importante. Les sensations qu’elle procure se rapprochent de celles de la cigarette classique. L’aspiration est serrée, c’est-à-dire restrictive, légèrement poussive. Le vapoteur aspire la vapeur et marque un temps avant de l’inhaler : c’est ce que l’on appelle l’inhalation indirecte, ou MTL pour « Mouth to Lungs ». La vapeur est présente sans être envahissante. Un grammage de nicotine plus élevé pourra être employé sans que cela ne fasse tousser le vapoteur, ce qui n’aurait pas été le cas avec un atomiseur plus puissant. La faible température de résistance permet de profiter pleinement des saveurs du eliquide. Cela étant dit, nous ne parlerons pas de « rendu saveurs » mais plutôt de « respect des saveurs », car l’appréciation du goût reste très subjective, bien que la chaleur amoindrisse l’aspect gustatif d’un eliquide.
En vape serrée, presque tous les eliquides sont compatibles, y compris ceux aux sels de nicotine et incluant du CBD. Nous vous conseillons cependant d’éviter les produits trop épais, c’est-à-dire ayant un taux de glycérine végétale (VG) supérieur ou égal à 60%. Les résistances de haute impédance (exprimée en ohm – symbole Ω) ont en effet tendance à moins supporter la viscosité de ladite VG.
→ Vape Intermédiaire
Valeurs de résistance : Entre 0.6 et 1.2 ohm
Plage de puissance : Entre 20 et 30 W
Chauffe : Légère à modérée
Inhalation : Indirecte (MTL) ou semi directe (RDL)
Tirage : Serré à semi aérien
Quantité de vapeur : Modérée
Respect des saveurs : Très bon à optimal
C’est un entre-deux avantageux pour les profils visant un bon équilibre saveur/vapeur. Avec une valeur de résistance plus faible, le wattage délivré augmente et renforce le hit en gorge. La quantité de vapeur inhalée est donc naturellement plus conséquente mais sans que cela ne surchauffe ou dénature les arômes du eliquide. Plus permissif, cet état de vape intermédiaire sera également plus efficace chez les personnes ne se satisfaisant pas d’une vape classique malgré le bon taux de nicotine.
Hormis les eliquides au CBD qui ne tolèrent pas une puissance de vape de plus de 20 W, la plupart des eliquides standards fonctionnent très bien avec ce type de vape.
Bien qu’il demeure un excellent compromis, nous le déconseillons aux vapoteurs ayant la gorge très sensible et/ou ne tolérant pas le hit nicotinique, et cela même avec un eliquide riche en VG ou tout autre alternative (végétol et sels de nicotine).
→ Vape Puissante
Valeurs de résistance : Entre 0.15 et 0.5 ohm (URL)
Plage de puissance : Entre 30 et 120 W
Chauffe : Modérée à importante
Inhalation : Semi directe (RDL) ou directe (DL)
Tirage : Semi aérien à aérien
Quantité de vapeur : Importante à très importante
Respect des saveurs : Bon à moyen
Ce type de vape concerne les profils sevrés qui cherchent à découvrir une autre façon de vapoter. Les effets se rapprochent de ceux d’un narguilé : la vapeur est chaude, dense et fluide. On parle ici de tirage aérien, par opposition au tirage serré. Elle va bien souvent de paire avec la pratique du reconstructible pour les vapeurs bricoleurs. Gardez à l’esprit que plus le wattage (W) sera élevé, plus la résistance dissipera de chaleur et plus les arômes se détérioreront. Beaucoup de vapeurs apprécient toutefois cette profusion de vapeur chaude, même si cela se fait au détriment du goût.
Sur ce genre d’appareil, il est vivement conseillé d’opter pour des produits épais, avec un minimum de 50% pour le taux de VG. Avec ou sans nicotine mais en prenant garde aux quantités : restez de préférence en dessous des 6 mg/ml. L’idée n’étant pas ici de vous sevrer, éludez les grammages trop élevés au risque de vous irriter les muqueuses.
Bien sûr, la vape DL ne concerne pas les fumeurs mais nous pouvons l’approuver en complément d’une vape serrée si cela présente un intérêt au sevrage tabagique du vapoteur.
LES CRITèRES DE SéLECTION
Nous allons dès à présent aborder la question des critères à prendre en considération pour correctement choisir son atomiseur. Son architecture de manière générale déterminera en effet le type de vape pour lequel il est conçu.
• Le choix et le type de résistance
C’est le point le plus important ! L’impédance de la résistance influe directement sur la sensation de vape : la quantité de vapeur générée, le débit, la chauffe, le hit, le tirage, l’inhalation et le rendu (ou respect) des saveurs. Plus la valeur en ohm se rapproche de zéro, plus les plages de valeurs en watt (W) appliquées à la résistance seront élevées. Il sera toutefois plus pertinent d’opter pour un atomiseur polyvalent, c’est à dire offrant une sélection multiple de résistances.
Assurez-vous également de la compatibilité de celles-ci avec votre eliquide. Les atos puissants demandent généralement une dose de VG plus élevée, à la fois pour s’épargner des fuites mais aussi pour une meilleure appréciation de vape.
Si l’atomiseur est un reconstructible, plusieurs options s’offrent à vous. Choisissez le plateau de montage avec lequel vous serez le plus à l’aise. Vérifiez ensuite que celui-ci saura accueillir le nombre de coils ainsi que la place nécessaires à tous vos montages. D’emblée, nous vous conseillerions d’opter pour un plateau large afin de vous faciliter la tâche.
→ Prenez connaissance des différentes valeurs de résistances ainsi que de leurs plages de puissance en watt (W). Elles devront concorder avec votre type de vape.
• La contenance
La capacité d’un atomiseur oscille généralement entre 2 et 5 ml. Les fortes contenances seront à privilégier pour les gros fumeurs, les vapoteurs gourmands et ceux en vape puissante. Même s’il est facile et rapide de recharger un atomiseur, il sera tout de même pratique de le faire le moins souvent possible dans la même journée.
Nous ne pouvons cependant pas vous donner d’indication plus précise. La vitesse à laquelle vous viderez votre réservoir dépendra de beaucoup de facteurs : votre taux de nicotine, la puissance à laquelle vous vapez, la fréquence de vos inhalations… etc. Nous partirons donc du postulat évident que plus vous consommez, plus votre réservoir devra être autonome. Nous ajouterons aussi que la question de la contenance n’est pas une priorité pour tout le monde… Si effectuer plusieurs recharges quotidiennes ne vous dérange pas, alors la contenance ne sera pas un critère. A vous d’en juger !
Sur dripper (atomiseur exclusif au reconstructible), vous aurez le choix entre un classique RDA ou une version RDTA (avec tank, qui signifie « réservoir »). Le premier sera plus indiqué pour un usage à la maison car il faudra perpétuellement réalimenter la fibre en coton. En RDTA, vous aurez le confort d’un compartiment rempli de eliquide sous le plateau de montage, doté en principe d’une importante capacité.
→ Choisissez une contenance à la mesure de votre consommation, ou du moins qui vous satisfasse.
• Le système d’air-flow
La fonction première du système d’air-flow est avant tout de créer l’appel d’air qui permettra de vapoter. Il est généralement placé sur l’extrémité basse de l’atomiseur, au plus proche de la résistance. Simple, double voir triple, l’aération se présente soit sous la forme d’une série de petits trous (de diamètre croissant ou non), soit sous forme de fente.
Ca n’est pas toujours le cas mais bien souvent l’air-flow est amovible, ce qui permet de moduler le tirage de l’atomiseur. Plus l’aération laissera passer d’air et plus le tirage sera aérien, c’est-à-dire fluide et diffus. Les atos puissants s’accompagnent toujours de leur large système d’air-flow réglable pour propager un maximum de vapeur. Une nécessité pour épargner la résistance de la surchauffe et donc par extension d’une détérioration précoce. A l’inverse, plus l’air-flow sera restreint et plus le tirage sera poussif, donc similaire à l’effet d’une cigarette conventionnelle.
→ Optez de préférence pour un système réglable, cela vous laissera plus de liberté sur le tirage.
• Le fonctionnement général
Prenez en compte la conception de l’atomiseur de manière générale. Son système d’ouverture et de remplissage (taille de l’ouverture / système placé sur le haut ou le bas, coulissant, dévissable, aimanté… etc), la façon dont s’effectue le changement de la résistance, le fait qu’il soit démontable ou non… C’est à vous de décider ce avec quoi vous serez le plus à l’aise en termes de manipulations. N’oubliez pas non plus qu’un atomiseur requiert un minimum d’entretien, pensez donc au fait qu’il faudra le nettoyer régulièrement.
→ Choisissez un atomiseur dont l’usage vous paraît simple.
• Le drip tip
C’est l’embout buccal de l’atomiseur. Pas si anodin que ça, le drip tip aura une incidence directe sur votre façon de vapoter. Par exemple, les embouts allongés permettent de moins sentir la chauffe de la résistance, tandis que ceux avec un diamètre plus large laisseront passer plus de vapeur. Ces derniers sont très appréciés en vape aérienne alors qu’en vape serrée, il est plutôt de mise d’opter pour un petit drip tip rond et fin pour se rapprocher de la vraie cigarette.
Concernant les matériaux : le plastique, l’acier inoxydable et l’aluminium auront tendance à conduire la chaleur au contact des lèvres. Afin de vous épargner un éventuel inconfort, orientez vous vers des matières thermo-isolantes telles que le téflon, le delrin, la résine ou encore l’ultem.
Le drip tip est souvent détachable de son atomiseur, vous pourrez donc le remplacer si besoin. Malgré tout, certains embouts ont un mécanisme différent de la norme, quand d’autres ne se retirent tout simplement pas.
→ Prenez en compte la nature du drip tip.
• Les matériaux
L’atomiseur est un conteneur pour eliquide soumis à de multiples variations de température, les matériaux qui le composent ne sont donc pas à considérer à la légère.
Le pyrex (qui est un verre résistant) et le métal sont préférables au plastique car plus à même de supporter la chauffe d’une résistance. Ils participent de plus à la bonne conservation du eliquide et sans rejets d’agents toxiques. Outre ces raisons, les matériaux (acier inoxydable, argent, cuivre, or, aluminium, zinc, nickel, fer, étain, platine et palladium) sont également utiles à la bonne conductivité électrique de la ecigarette.
→ Privilégiez les matières robustes et durables.
• L’esthétique
Bien entendu, l’apparence d’un atomiseur n’a aucune incidence sur ses performances mais c’est tout de même un point qui a son importance. Les fabricants l’ont bien compris… L’esthétique d’une ecigarette ne peut que vous encourager à l’utiliser !
→ Ne négligez pas l’aspect design de votre appareil. L’objet doit vous plaire pour que cela vous donne envie de vous en servir, voire même vous motive à le faire.
• L’accessibilité
C’est un point auquel on ne pense pas nécessairement, alors qu’il est si simple d’abandonner dès la moindre panne ! Toutes les 2 à 3 semaines en moyenne, la résistance devra être remplacée par une neuve. Pas seulement pour le bon fonctionnement de la ecigarette mais aussi parce que la chauffe aura usé les matériaux : c’est le fameux gout de cramé qui s’installe et qui bien sûr est néfaste à votre santé. Dans la majorité des cas, la résistance est propriétaire de son atomiseur. Cela signifie qu’en cas d’approvisionnement, vous devrez prendre en considération le fabricant, le modèle d’atomiseur et la valeur en ohm (Ω). Hors, les boutiques de vape ne vendent pas toutes les mêmes références, il y en a beaucoup trop ! A vous d’évaluer ce qui serait le plus aisé pour vous : les boutiques physiques ou bien internet, là où presque tout se trouve. Le premier cas présente de nombreux avantages : vous pourrez voir et essayer les produits, être conseillé en fonction de vos besoins, poser vos questions et bénéficier du service après-vente plus facilement.
→ Pour vos réassorts et le SAV, privilégiez les magasins spécialisés près de chez vous.
• La gamme de prix
Tous les critères que nous venons d’aborder impacteront directement sur le prix d’un atomiseur. Quoi qu’il advienne, il ne faudra jamais lésiner sur le prix au détriment de la qualité et en particulier de vos besoins. La vape reste un marché accessible et nombreux sont les appareils à présenter un excellent rapport qualité/prix !
→ Trouvez le meilleur compromis en fonction de vos moyens, sans perdre de vue votre sevrage tabagique !
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