GLOSSAIRE

Un accumulateur (ou « accu ») est une pile rechargeable qui alimente en énergie électrique les divers composants d’une cigarette électronique. 

Un accu se définit selon plusieurs caractéristiques : son format (en millimètre), sa tension nominale (exprimée en volt – symbole V), sa capacité de stockage (exprimée en milliampère heure – symbole mAh), sa chimie interne (désignée par un acronyme), et son courant de décharge (exprimé en ampère – symbole A). 

Selon le type d’appareil, l’accumulateur peut être intégré ou amovible. Dans le second cas, la pile pourra être rechargée séparément à l’aide d’un chargeur externe.

Un additif est un composé chimique qui permet d’apporter une ou plusieurs propriété(s) spécifique(s) au eliquide. Il est ajouté à sa composition dans le but d’amener une amélioration au produit final. On distingue entre autre dans cette catégorie les exhausteurs de goût, les texturisants ou encore les colorants alimentaires. Il peut également servir à prolonger la conservation du eliquide.

Un air-flow (littéralement « flux d’air » en anglais) est un système d’aération de l’atomiseur. Il sert avant tout à créer un appel d’air sans lequel il serait impossible d’aspirer, et donc de vapoter. Il sert également à refroidir la résistance au moment de la chauffe.

Un air-flow se présente sous la forme de petits trous situés à la base ou au sommet de l’atomiseur. On parle de bague air-flow lorsque ces trous se positionnent sur une virole amovible, permettant ainsi d’ajuster l’arrivée d’air et de jouer sur le tirage. Lorsque le tirage est aisé on dit qu’il est « aérien », si au contraire il est plus difficile d’aspirer, on dira que le tirage est « serré ». 

L’amorcage est une étape à ne pas négliger lors d’un changement de résistance. Elle consiste à préparer la résistance à la chauffe en s’assurant que la mèche contenue en son centre soit bien imbibée de eliquide, au risque d’inhaler un désagréable goût de brûlé. 

Il existe deux manières simples de procéder selon le type d’atomiseur : soit en humidifiant directement la fibre de la résistance avant de refermer l’atomiseur, soit en patientant 10 à 15 minutes le temps que le coton s’imbibe de lui même. Aspirer sur sa ecigarette durant quelques secondes sans pression sur le switch de la batterie peut accélérer le processus.

Un atomiseur est l’une des deux pièces principales qui constitue une cigarette électronique. Il s’agit d’un réservoir qu’il faut remplir de e liquide. Au centre se trouve une résistance qui permettra la chauffe puis la vaporisation du eliquide. Il se compose de plusieurs autres éléments : un embout buccal, une cheminée, un réservoir, un air-flow et une base qui fera la connexion avec la batterie.

Il existe des atomiseurs de divers designs et contenances et permettant de varier les modes de vape. Certains modèles sont axés sur un style de vape en tirage serré, d’autres en tirage aérien. 

Une base est un ingrédient qui va servir à la fabrication d’un e liquide. Les deux bases principales de l’élaboration d’un e liquide sont le propylène glycol (PG) et la glycérine végétale (VG). L’équilibre de ces bases aditionnées aux arômes et à la nicotine le cas échéant influera sur la densité de vapeur et le rendu des saveurs. Ces taux PG/VG sont mentionnés dans la liste des ingrédients sur l’étiquetage d’un flacon de eliquide. 

Ce que l’on appelle ici batterie désigne l’ensemble mod + accumulateur. On peut cependant très bien désigner un accu seul en tant que batterie. Celle-ci possède un circuit électronique intégré (chipset) et se recharge avec un câble au standard USB. La batterie sert à stocker l’énergie nécessaire à la résistance de l’atomiseur et au bon fonctionnement de l’appareil.

Une box est une batterie pour ecigarette intégrant un circuit électronique et un accumulateur (amovible ou non). Elle est pourvue d’un écran de contrôle affichant diverses informations comme le niveau de charge ou la valeur de la résistance de l’atomiseur. Les box sont équipées de systèmes de protection et de multiples fonctionnalités permettant à leur utilisateur de varier les modes de vape. Le plus couramment employé est le mode puissance et voltage variables (VW).

Il existe des box de diverses formes (tubulaire, carrée) et gabarits : des imposantes, des classiques ou bien des versions miniaturisées. Certaines utilisent même plusieurs accus, jusqu’à 4.

Le chipset est le module électronique servant à la gestion du flux d’énergie électrique de l’accumulateur de la batterie. Il est doté de divers systèmes de protection et fonctionnalités comme l’utilisation du bouton d’activation (switch) : nombre de pressions effectuées, couleur de la led… etc. Sur les box il gère l’affichage de l’écran de contrôle et permet de naviguer dans les différents menus. Il opère ensuite tous les calculs lorsqu’un réglage est effectué. Pour faire simple, c’est un peu le cerveau d’une e cigarette ! 

Un clearomiseur ou « clearo » désigne un atomiseur dont on peut voir le eliquide en tranparence. Ce mot est né de la contraction des termes « clear » (signifiant « clair » en anglais) et « atomiseur ». Le réservoir est donc transparent et permet de contrôler le niveau de eliquide à l’intérieur.

Le mot « clearomiseur » est devenu quelque peu désuet aujourd’hui, on utilise davantage le terme « atomiseur ».

Littéralement « résistance »  en anglais. Vous pouvez d’ailleurs le retrouver sur l’écran d’affichage des box. Le terme coil est cependant plus couramment employé pour désigner les résistances en reconstructible.

Un dripper est un atomiseur reconstructible qui traditionnellement ne contient pas de réservoir (tank). Il se compose d’un plateau de montage pour y installer la résistance (coil). Avec ce système, il faudra régulièrement imbiber la mèche en coton avec le eliquide. On distingue dans cette catégorie les drippers RDTA (Rebuildable Dripping Tank Atomiseur) qui eux possèdent un réservoir positionné sous le plateau de montage.

L’avantage des drippers est qu’ils permettent un rendu des saveurs souvent supérieur aux atomiseurs. Ils sont de ce fait très utilisés pour tester les eliquides. Ils permettent également de générer une densité de vapeur très importante.

Un drip tip est un embout buccal que l’on porte en bouche pour inhaler la vapeur de la cigarette électronique. Il se visse ou se clipse à l’extrémité supérieure de l’atomiseur.

La taille standard pour le drip tip est le 510. Divers matériaux sont utilisés dans la conception de drip tips comme l’acier inoxydable, le plastique, le téflon ou encore le delrin.  Sa hauteur et son diamètre varient en fonction des modèles. Les embouts de large diamètre sont utilisés pour laisser passer plus de vapeur en bouche. Les drip tips évasés permettent de refroidir la vapeur avant l’inhalation.  

Un dry hit est une très vive et désagréable sensation de brûlé en gorge survenant de manière brutale. Ce phénomène se déclenche lorsque la mèche de la résistance de l’atomiseur n’est plus alimentée en liquide. La résistance continue de chauffer le coton déshydraté et c’est un fort goût de brûlé que l’on inhale.

Les causes d’un dry hit sont multiples : réservoir vide de e liquide, mauvais réglage de la batterie, eliquide trop gras… etc.

Un e liquide est un mélange arômatisé destiné à la consommation des vapoteurs. Il se compose de propylène glycol (PG), de glycérine végétale (VG), d’arômes alimentaires et parfois de nicotine. Il est ensuite vaporisé par le biais de la résistance de l’atomiseur d’une cigarette électronique.

Aussi appelée glycérol, la glycérine utilisée dans la composition des e-liquides est obtenue à partir de plantes, elle est donc d’origine végétale. D’apparence huileuse transparente, elle est totalement inodore et possède naturellement un goût légèrement sucré. Elle se vaporise dès 60°C.

La glycérine végétale a la particularité d’apporter un volume et une densité de vapeur plus importante que le propylène glycol (PG) et rend donc le passage de la vapeur en gorge beaucoup moins asséchant. Elle encrasse cependant plus vite les résistances du fait de sa grande viscosité. 

Le hit est la sensation offerte par la nicotine que le fumeur et le vapoteur vont ressentir en gorge lors du passage de la fumée d’une cigarette ou la vapeur d’une e-cigarette. Plus le taux de nicotine du e-liquide sera élevé et plus le hit sera prononcé et semblable à celui d’une vraie cigarette. C’est une sensation rappeuse fort recherchée par les fumeurs mais qui peut parfois irriter et provoquer une toux.

Ce que l’on appelle de façon simplifiée une mèche désigne en réalité la résistance de l’atomiseur. Cela vient du fait qu’à l’intérieur des résistances se trouve une fibre capillaire en coton chargée d’absorber le e liquide contenu dans le réservoir de l’atomiseur.

Un mod, du terme anglais « modified», est un module électronique ou mécanique contenant un accumulateur. C’est le contenant qui renferme et protège l’accu.

Un mod électronique désigne une batterie équipée d’un accumulateur (amovible ou non) et d’un circuit électronique (chipset). A l’inverse, un mod mécanique (ou mod méca) ne possède aucun circuit intégré, il faudra donc recharger l’accumulateur séparément à l’aide d’un chargeur externe.

La nicotine est un alcaloïde naturellement présent dans la plante de tabac, elle est donc d’origine végétale. Elle possède des propriétés addictives et est utlisée en tant que psychotrope lors de l’inhalation de la fumée d’une cigarette. 

Le propylène glycol est un composé chimique organique utilisé principalement en tant que solvant au sein de multiples industries (cosmétique, pharmaceutique, agroalimentaire… etc). Dans la vape il sert de base au e liquide et permet de bien mélanger les ingrédients. Il apporte une bonne restitution des arômes et améliore la sensation de hit. Il peut toutefois provoquer de petites irritations en gorge et une toux persistante chez certains vapoteurs plus sensibles à cet ingrédient. 

Le reconstructible est une pratique qui consiste en la fabrication manuelle de résistances pour atomiseur. De façon classique les fabricants proposent pour leurs modèles d’atomiseurs des résistances pré fabriquées, pour plus de facilité. Certains vapoteurs passionnés préfèrent toutefois s’initier à cette pratique. L’avantage du reconstructible est qu’il permet un rendu des saveurs optimal et une très bonne densité de vapeur, à condition d’utiliser des eliquides riches en glycérine végétale (VG). 

Pour s’initier à cette pratique il faudra s’équiper d’un modèle d’atomiseur conçu pour le reconstructible. Il faudra ensuite se munir de quelques outils (pince coupante, ciseaux, tournevis… etc) et des matériaux nécessaires à l’élaboration de résistances (du fil résistif ou non résistif ainsi que du coton). De bonnes connaissances techniques en matière de vape seront à la fois indispensables et très utiles au vapoteur.

Il existe 3 catégories d’atomiseurs pour l’usage du reconstructible : les atomiseurs hybrides, les atomiseurs reconstructibles et les drippers. 

On parle de set up pour désigner l’ensemble atomiseur + mod (électronique ou mécanique). Ce terme désigne la cigarette électronique dans son ensemble.

Le steeping est le temps de maturation nécessaire à la préparation d’un e liquide. Ce dernier se compose sur la base de deux ingrédient principaux : le propylène glycol (PG) et la glycérine végétale (VG). Viennent ensuite un ou plusieurs arômes et parfois de la nicotine. Ce mélange aura besoin d’un certain temps de maturation pour permettre à la nicotine de s’oxyder et aux arômes de se développer. Et oui, c’est le même principe que pour le vin !

Le switch est le bouton d’activation de la batterie d’une cigarette électronique. Il permet l’enclenchement de la chauffe de la résistance de l’atomiseur et donc la production de vapeur. Pour vapoter il faut ainsi systématiquement appuyer sur le switch pendant quelques secondes afin de laisser au e liquide le temps de se vaporiser. Ce bouton sert également à allumer ou éteindre la batterie.